Un grand MERCI à tous les propriétaires et autres lecteurs de ce blog qui ont massivement voté pour le maintien de ce marqueur à son emplacement actuel.
Nous transmettons nos sincères remerciements et félicitations à Mme Laurence Lasalle pour son action de mobilisation et à la Mairie de Saint Raphaël pour cette consultation citoyenne qui infirme massivement la décision prise par le Conseil Municipal.
Philippe Pons pour le Bureau du 3C
" La victoire de tous les Raphaëlois de souche et d'adoption et la preuve que nous sommes bien ancrés dans notre territoire.
Continuons à apprécier notre patrimoine au quotidien et apprenons à le connaitre car c'est par la connaissance que nous pourrons mieux le protéger."
Laurence Lassalle
Copie de l'article de Pierre PANCHOUT, publié dans VAR MATIN du 17-04-2025
Comme de très nombreux habitants de Saint-Raphaël, Agay et Valescure, nous vous invitons à voter NON au déplacement et NON à ce futur projet immobilier.
copie de VAR MATIN - 04/04/2025
Cette Varoise s'oppose au déménagement d'un menhir à Saint-Raphaël
Cette historienne compte mobiliser contre le projet de déplacement d’un menhir vers le musée archéologique.
G. P. Publié le 04/04/2025 à 07:08, mis à jour le 04/04/2025 à 07:08
L’historienne locale Laurence Lassalle. Photo G. P.
Dimanche, de 10h à 18h, Laurence Lassalle sera à côté du rond-point des Veyssières. Là, cette Raphaëloise qui exerce en tant que guide culturel et historienne locale sensibilisera le public au sort de l’un des cinq menhirs implantés ici à la préhistoire: celui qui est connu comme "le menhir baladeur". "Il est classé aux monuments historiques depuis 1938, explique-t-elle. Son emplacement actuel (car il a été retrouvé un peu plus loin et a été déplacé ici, Ndlr) a été choisi dans le but de signaler l’importance du territoire pour les hommes et femmes du Néolithique".
Laurence Lassalle estime que cet élément doit être mis en valeur sur place et ne doit pas être déplacé. Un sentiment qui, selon elle, est assez largement partagé "chez les Raphaëlois qui ont à cœur de préserver le patrimoine". Elle compte en réunir plusieurs dimanche pour se faire entendre. "Le terrain sur lequel est situé le menhir a fait l’objet d’un permis d’aménager de 14 lots, ajoute-t-elle. Des prescriptions particulières ont été notifiées par l’architecte des bâtiments de France pour la préservation et la mise en valeur du monument in situ, au sein du projet architectural. D’après le plan d’aménagement, le menhir ne se situe pas sur l’emprise des constructions. Il ne gêne en rien l’implantation des bâtiments".
"Une démarche scientifique" qui sera tranchée par la DRAC
Si cette historienne monte au créneau, c’est parce qu’elle est en désaccord avec le projet de la municipalité qui entend déplacer ce menhir vers le musée archéologique de la ville afin de le préserver d’éventuelles dégradations et de le mettre en valeur, tout comme cela a été fait avec un autre menhir retrouvé localement et qui a la particularité d’être gravé (il est connu comme "le menhir au serpent"). Cette décision a d’ailleurs été votée à l’unanimité lors du conseil municipal du 6 mars. "Il faut garder à l’esprit que la délibération avait pour seul objet d’autoriser le maire à signer le dossier de demande d’autorisation du déplacement auprès de la Direction régionale des affaires culturelles, insiste Jean-Albert Chieze, le directeur de cabinet de Frédéric Masquelier. Si la DRAC valide le projet, il se fera. Si elle ne le valide pas, il ne se fera pas. C’est aussi simple que cela. Actuellement, les services travaillent à l’élaboration du dossier qui n’a pas encore été déposé. L’éventuel déplacement du menhir vers le musée relève d’un projet scientifique et culturel qui vise à mettre en valeur et surtout à expliquer aux visiteurs et à la population l’importance de ces éléments dans notre histoire. Cela se pratique dans beaucoup de musées merveilleux à travers le monde. L’idée n’est pas d’enlever la totalité des éléments archéologiques de leurs sites originels pour les enfermer. Les seuls menhirs concernés sont ceux qui ont déjà été déplacés dans un passé plus récent par nos aïeux. Enfin, la rumeur selon laquelle nous projetons de déplacer le menhir pour faire de la place à un projet immobilier est infondée. Il existe effectivement un projet dans le secteur. Mais il a d’ores et déjà été validé par l’Architecte des Bâtiments de France au début du mois de février. Il pourra donc se faire, avec ou sans le déplacement du menhir. Les deux dossiers n’ont absolument rien à voir".
En septembre 2021, les équipes de la carte aux Trésors, l’émission de fR3 animée par Cyril Féraud, ont permis aux deux concurrents, équipe bleu et équipe rouge, de s’affronter dans une course d’orientation du littoral à l’arrière-pays de l’Est-Var.
Ce mercredi 6 juillet,
ne ratez pas le rendez vous à 21h10 sur FR3, pour découvrir notre patrimoine et notre géographie, à travers un jeu de piste sur les communes de Saint-Raphaël, Fréjus, Roquebrune-sur-Argens, Puget sur Argens, les Adrets-de-l’Esterel, Le Pays de Fayence et une partie de la Dracénie Provence Verdon Tourisme.
Ce tournage a été réalisé grâce à un énorme travail de préparation et de collaboration de Var Tourisme et d’Esterel Cote d’Azur, sous la baguette de l’infatigable Aurore LAROCHE et de son équipe de communication.
Empreinte Carbone
Cette année l’usage des hélicoptères sera limité.
Les concurrents découvrent un picto « 1 vol » dans l’enveloppe de l’énigme, mais ils ne pourront utiliser qu’une seule et unique fois l’engin volant pour se déplacer. De plus, une énigme devra aussi être résolue sans l’aide des hélicoptères.
« À eux de se débrouiller par leurs propres moyens ou d’utiliser le mode de transport alternatif qui leur est proposé », explique la production du jeu, qui s’est ainsi « engagée à réduire d’une saison sur l’autre ses émissions carbones ».
ANTHEOR - Samedi 4 juin 2022, le nouveau jardin Louis Valtat a été inauguré en présence de Julien et François Valtat, arrières petits-fils du peintre Louis Valtat, de Josiane Chiodi Adjointe au Maire qui représentait Frédéric Masquelier, de Jacques Genoux, Conseiller municipal délégué aux parcs et jardins publics, d’Alain Dubreuil, Président de l’association « Anthéor Hier et Aujourd’hui » et Directeur du projet « Saint-Raphaël, Ville de Mémoire » ainsi que d’élus Raphaëlois et de Saint-Tropez, et de nombreux invités d’Agay et d’Anthéor.
Photos Franck CLUZEL
Dans la continuité de mes recherches de documentaliste sur l’histoire AGAY voici un complément d’informations sur Louis VALTAT, très grand peintre trop méconnu.
Louis Valtat est né en 1869 à Dieppe. Il se montre rapidement doué pour le dessin et suit des cours à l’académie Julian. Il côtoie Toulouse Lautrec.
Il découvre le bassin d’Arcachon , Banyuls, puis s’installe l’hiver 1897 à Agay, au Grand Hôtel / maison Drevet, le premier hôtel ouvert sur la nouvelle route tracée par le Touring Club de France : la Corniche d’Or.
Il réside à Agay durant 2 hivers.
Durant cette période il rend visite à plusieurs reprises à St Tropez à Paul Signac, à l’origine du pointillisme et à Auguste Renoir à Cagnes.
Portrait de Renoir réalisés par Valtat.
Portrait de Valtat par Auguste Renoir
Avec la proximité de cet hôtel et du port d’Agay ,
il se lie d’amitié avec une famille de pêcheur, la famille BOMPARD.
Sophie BOMPARD qui lui sert de modèle dans plusieurs tableaux.
Auguste Bombard, né en 1851 est marié avec Sophie Laugier, ils auront 6 enfants, que l’on retrouve sur plusieurs toiles de Valtat.
Sur tous les catalogues des musées présentant ces tableaux la famille Bompard est mentionnée avec une faute d’orthographe un « T » au lieu d’un « D », sauf dans le Catalogue de l’Oeuvre réalisé par son fils le Dr Jean Valtat en 1977.
Et suite à une erreur de transcription, un officier d’état civil de Saint Raphael oublie de recopier le D, d’où l’orthographe actuelle BOMPAR des descendants de Joseph Bompard, le grand père de mon amie Céline que j’ai rencontré grâce à la mémoire d’AGAY, Louis Polvérini.
En 1899, Paul Signac écrit à Valtat : « Je vous envie d’être là-bas à Agay, parmi ce bleu, ce rouge et ce vert. » Ce sont bien ces trois couleurs utilisées avec bonheur qui caractérisent les toiles d’Agay. Le peintre y déploie une palette audacieuse et intense. Motif fascinant, les rochers rouges d’Agay constituent pour Valtat, comme pour d’autres peintres comme d’Espagnat ou Armand Guillaumin, un des thèmes favoris et deviennent prétexte à des séries. »
Les roches rouges de l'ESTEREL - 1900
La calanque - 1903
La côte d'Anthéor - 1903
l'ESTEREL - 1903
Les roches rouges d'Agay - 1903
Son petit fils Louis-André témoigne que son grand-père et sa grand-mère faisaient à vélo de voyage Paris-Agay...
« Je suis frappé par l’heureux accord des tons qu’il mettait sur sa toile, c’était Valtat »
Pierre -Auguste RENOIR
Rochers rouges et ESTEREL - 1902
Il achète ensuite un terrain à Anthéor, et fait construire la villa Roucas Rou avec l’aide de ses amis Polaire, Ferrouillat et Eugène Brieux.
Il vend sa villa en 1914, et rentre à Paris pour scolariser son fils.
Pic du Cap Roux - 1905
« Chacun de ses tableaux est comme un parterre de fleurs éclatantes » Michel Puy
En 1900, il épouse Suzanne Noel, futur modèle de nombreux tableaux, comme son fils Jean
Grand bouquet au vase bleu
Louis VALTAT a été le premier artiste à construire ses tableaux, non plus par le dessin, mais par la couleur pure.
A ce titre il est le précurseur direct du fauvisme. Il abandonne la perpective, les ombres, et élimine les détails.
Valtat n’a pas occupé de son vivant la place qu’il méritait, il est resté dans l’ombre de Matisse, Bracque Léger, Rouault, Picasso.
Le musée de l’Annonciade à St Tropez possède quelques tableaux.
Photo Franck CLUZEL
« Louis Valtat fût un artiste prolifique et protéiforme, peintre inlassable qui a réalisé plus de 4000 peintures, sans compter les illustrations, estampes, lithographies, affiches, céramiques, sculptures et cartons de tapisserie.
Ses œuvres sont présentes dans les plus grands musées ainsi que dans de nombreuses collections privées, en France et dans le monde. On peut les admirer à Paris, New-York, Moscou, Saint-Pétersbourg, Genève, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Caen, Cahors, etc.
Discret, libre et solitaire, il reste farouchement indépendant aux courants d’avant-garde qui se succèdent au début du XXe siècle, suivant et développant sa propre vision artistique. »
L’association « Les Amis de Louis Valtat » et Alain Dubreuil
Peintre de la nature, Valtat est également le peintre de la vie contemporaine, sociale et familière. Raymond Charmet
« Les peintres libres n’ont pas d’histoire, disait-il avec bonhomie. »
« Ni impressionniste, ni fauve, ni cubiste, parce qu’indépendant , il s'est enrichi de tous les mouvements en s'épanouissant davantage à leur soleil. »
Walstein C. Findlay
Agay - 1903
Je reconnais être un fan récent de Louis VALTAT, j’espère que cet article permettra de vous le faire découvrir et de le positionner en tête des peintres amoureux d’AGAY comme : Albert Marquet, Armand Guillaumin et Charles Camouin.
Philippe Pons
Livres de ma collection ayant servi à illustrer et documenter cet article
Catalogue de l’Œuvre -tome 1 – Docteur Jean VALTAT – Edition Idées et Calende -Neuchatel – 1977
324 pages – 2908 tableaux référencés.
Louis VALTAT – par Raymond COGNIAT – Edition Idées et Calende -Neuchatel – 1963
Louis VALTAT – à l’aube de Fauvisme – Musée de Lodève - 2011
VALTAT - Musée Paul Valéry – SETE – 2011
Les fauves et la critique – Musée de Lodève – Edition ELECTA - 1999
Catalogue du Musée de l'Annonciade - Saint Tropez
N° 186 Dossier de L’ART – Louis VALTAT à l’aube du fauvisme – Editions FATON - 2011
Louis VALTAT – catalogue vente FINDLEY –
1972
Affiche galerie Denis VALTAR - 1965
- COMPLEMENT -
- Copie de l'article du 11-06 paru dans VAR MATIN -
Depuis la terrasse de notre appartement, vue sur l’Esterel et le mont Vinaigre ,
et cachée dans les arbres et les vignes, une étrange bâtisse avec une grande cheminée, voici son histoire.
Vue Google.
Sur cette carte réalisée en 1908 par l'ingénieur E.A Martel, on remarque la mention d'une pompe PLM et d'un réservoir . ( carte extraite du livre le Trayas, édition Delagrave)
Même constat sur le guide JOANNE " La Cote d'Azur" datant de 1907
Vers 1940, photo aérienne IGN , collection Louis Polvérini.
1 - Réservoir d’eau
2 – La passerelle du Castellas était le seul pont qui franchissait la rivière Agay, construite par E.A Martel elle sera détruite après les inondations de nov. 2011. Le premier pont routier en béton sera construit en 1920.
3 - Pont du chemin de fer
4 - Ancienne chapelle
5 - Grand hôtel Drevet
6 – Gare d’Agay
7 – Port d’Agay
8 – Château du Castellas
>>> Témoignage Louis POLVERINI.
« Une pompe élévatrice a été construite sur les terres du Château du Castellas.
Un cheminot venait toutes les semaines en train de Nice pour la mettre en fonctionnement.
Cette pompe marchait au charbon, d’où la grande cheminée d’environ 8 mètres, elle dégageait une épaisse fumée noire comme une locomotive.
La pompe remplissait un grand réservoir qui se situait au sommet de la petite colline Béranger.
Cette grande citerne mesurait environ 30m de diamètre, l’eau descendait ensuite par gravité vers la gare et les réservoirs des locomotives étaient remplis comme dans les westerns … »
la gare d'Agay vers 1920
« Le poteau servait de support au signal commandé manuellement. La position verticale annonçait l’arrivée imminente d’un train sur la voie montante. Le système pour faire le plein d’eau était situé à l’extrémité du quai derrière les premières maisons du vieil Agay. » Louis Polverini
>> Après l’électrification de la ligne, inaugurée le 27/02/1968,
la pompe fonctionnera encore quelques années pour les trains de marchandises tractées par des locomotives à vapeur.
Le bâtiment-usine usine contenant la pompe a été habité et rénové par le fils de Louis Polverini, il sert maintenant d’habitation.
Il existait en amont de la rivière Agay, un petit barrage qui évitait le mélange entre l’eau salée venant de la mer et l’eau douce venant de l’Esterel.
Avril 2021, vue aérienne, prise pendant les travaux de réfection du lit de la rivière Agay, ce qui explique la couleur de la rivière. ( photo Ph.Pons)
Le domaine du Castellas appartenait en 1855 à Antoine Burel, colonel sous le premier empire.
La construction du bâtiment-pompe dans le style d’une petite gare est à l’initiative de son gendre Monsieur Guillaume, alors directeur du PLM.
Le comte Henri de May de Termont, actuel propriétaire du Château du Castellas a eu la bonne idée de ne pas détruire ce patrimoine industriel en conservant le bâtiment et la cheminée en briques.
Les anciens Agathoniens appelait cette pompe PLM : "La Machine"
( source Charles Laugier )
Cap Esterel - depuis le trou N° 4 - photo Patrick Colombet - 11/2021
Grand Merci à Louis Polvérini et Charles Laugier pour le précieux partage de leurs souvenirs.
Philippe Pons
Le Trayas par E.A. Martel - Paris , bibliothèque du Tourisme.
* documents Louis Polverini
* et collection cartes postales et photos Philippe Pons
Avec le début des vacances scolaires de la Toussaint, je vous propose quelques informations sur la ferme-bergerie des Ferrières .
Pour les nombreux propriétaires qui se promènent dans les Ferrières ou qui font du jogging, du VTT, vous avez sans doute croisés, comme moi, ces bâtiments en ruine sans connaitre leur histoire.
Depuis le Village, on accède aux Ferrières par un petit portillon situé à l'extrémité du parking extérieur, près de la piste de karting.
2021: les Ruines
Ces parcelles faisaient parties de la société des Carrières du Dramont, ce qui explique leurs présences dans le périmètre actuel de CAP ESTEREL.
Source Géoportail
Septembre 2021
AVANT 1944
Dans le livre MEMOIRES des CARRIERS, édité par la Mairie de St Raphael, qui vient de sortir, Maurice Polvérini témoigne d’une autre utilisation de cette ferme :
Suite à la lecture de ce passage, j’ai contacté Maurice Polvérini. Il est né en 1934, ses parents sont arrivés à Agay en 1923, son père travaillait à la carrière Prola, (située dans le bas de Cap Esterel, vers l’actuelle station d’épuration), il était boute feu, Il allumait les mèches lentes qui faisaient exploser les blocs de porphyre tous les jours vers 12h, quand les mineurs n’étaient plus dans les carrières.
Comme tous les habitants d’Agay et du Dramont, Maurice Polverini a subi entre 1942 et 44 de très nombreux bombardements. Les forteresses volantes alliées larguaient leurs chapelets de bombes à 8000 m. d’altitude pour échapper aux batteries de DCA. L’objectif visé et jamais atteint étant la destruction complète du viaduc d’Anthéor.
Afin de mettre les habitants et leurs familles à l’abri, la direction des carrières fait creuser 2 galeries à partir de 1942. Le père de Maurice y a participé.
En attendant que ces galeries soient creusées, Maurice Polvérini se souvient s’être souvent abrité à la ferme des Ferrières. Cette ferme était habitée par le couple SISMONDINI et leur fille, et une seule vache. Une vingtaine d’habitants du Dramont y trouvaient refuge pendant les bombardements.
A partir de 1945
Des bergers avec leurs moutons s’installent dans la ferme des Ferrières.
Le troupeau dans les prés du Castellas - photographie archives Charles Laugier
Famille Laugier vers 1960
Le troupeau comptait environ 200 Brebis, avec 2 ânes provençaux.
Les derniers bergers connus : Monsieur Antoine SIC et CHEYLAN
Le berger vivait sans eau, ni électricité.
La bergerie occupait le rez de chaussée, le berger avait une « chambre » au premier étage.
Avec l’arrêt des carrières dans les années 70, la ferme est abandonnée.
Un puit se trouvait un peu plus bas, sans doute au niveau de l’ancien petit « village des Indiens, avec tipis et parcours de tir à l’arc avec cibles, » construit par P&V pour les ados dans les années 95.
Extrait d'un plan distribué à la réception dans les années 90-95
Les restes du Village Tipis construit pour les jeunes et les ados
Selon des témoignages, Antoine Sic, avait toujours sa gourde de vin rouge en bandoulière, avec l’empreinte du goulot visible sur les lèvres, ce qui ne l’empêchait pas d’être un excellent berger.
Les bêtes se nourrissaient sans la zone du Castellas, Grenouillet, Pra Baucous, jusqu’à la barre du Roussiveau.
Septembre 2021
Photographies :
IGN, Archives famille Charles Laugier et photothèque Philippe Pons
Je tiens à remercier Maurice Polvérini, Coco Nogara et Charles Laugier pour leurs précieux témoignages.
Le service communication de la ville des St Raphaël vient de publier dans les collections de la ville :
Je vous en propose quelques extraits, avec en ouverture les deux fils de carriers qui sont à l’origine de ce livre, René Zucco et Antoine Bertani.
Quand j’ai commencé mes recherches sur les carriers ils m’ont chaleureusement accueilli et transmis de nombreuses informations en compagnie du regretté JP Herreyres.
Les doubles pages des chapitres :
Petit regret, pour mon amie Anne-Marie Guillot et les descendants de la famille Borgini la petite erreur sur Amélie appelée Borgoni …
Le couronnement d'Amélie Borgini, par le Dr Lutaud, Angelo Mariani lui remet la clef de la Tour de l'ile d'Or.
Belle surprise, ce livre se termine par quelques belles photographies de recettes.
Ce livre est disponible au Syndicat d'Initiative de St Raphael, à la mairie d'Agay au prix de 5 €.
Il peut également être commandé à la Librairie Parisienne de St Raphael.
Les 2 articles de notre blog : Sous les pavés, la plage , qui retracent l’histoire des carrières sont référencés, ce qui explique peut-être les 1900 visiteurs sur ces 2 articles en Août.
Jusqu’aux années 1880, le bourg de Saint-Raphaël présente une physionomie traditionnelle, avec deux quartiers principaux :
• Le « village » constitué de vieilles maisons blotties autour de l’église paroissiale
• « la marine », quartier du port occupé par les pêcheurs.
Avec l’arrivée d’un maire dynamique, Félix Martin (1878-1894), Saint-Raphaël se transforme rapidement et s’étend vers le plateau du Veillat, jusqu’alors simple terrain inoccupé. Après l’assainissement de la ville et l’apport de l’eau courante, les édifices publics se construisent à un rythme accéléré, en particulier l’Eglise Notre-Dame de la Victoire, Le Casino, l’Hôpital Hospice et les Bains Lambert.
Ce développement s’accompagne évidemment d’un essor immobilier important dans les quartiers proches avec l’installation de nombreux lyonnais (relations de Félix Martin), parisiens et anglais, ces derniers plébiscitant déjà la Côte d’Azur depuis de longues années pour la douceur de ses rivages en hiver. Ces différentes origines vont engendrer des styles de villas éclectiques dont les 3 principaux sont : le style palladien, le style anglo-normand et le style mauresque.
( source site St Raphael )
En cette période ou l'accès à l'Esterel est interdit par mesure de sécurité incendie, je vous propose de découvrir ces demeures de la Belle époque à travers 3 livres, et un parcours de visite.
1- Saint-Raphaël DEMEURES ET JARDINS DE LA BELLE EPOQUE
Travail conjoint entre l’association des villas belle époque de Saint Raphaël ( AVBE ), présidée par Hervé Couffin et les services de la Mairie.
Livre d'art grand format 24x32 cm ,
175 pages, parution juin 2019.
environ 50 villas ( quartiers de Boulouris, Le Dramont, Notre Dame, Valescure et la Ville Nouvelle) photographiées par Patrice Texier.
Quelques doubles pages
2- Les villas anciennes de Saint-Raphaël ( 1880-1920)
Ce livre de Jacques Chevillard, textes et photographies, publié en 2007, est maintenant épuisé, mais on peut encore en trouver sur les sites de ventes de livres d'occasion.
Format 22x22 cm , 240 pages , près de 100 villas présentées.
Très nombreuses photographies, avec souvent une image de l'époque.
Quelques doubles pages
3- Esquisses, DEMEURES RAPHAELOISES en leur jardin
Livre publié par l'AVBE .
Ce livre très original par sa forme et son contenu est un carnet de dessins réalisés par Caroline Denis. Un coup de coeur ...
Format : 25x15 cm , imprimé sur papier aquarelle de fort grammage. Parution 2020
aperçu d'une double page
Quelques villas : Magali, les Palmiers, le Bois Dormant, la Péguière, Gaïla, le Castellet
Ces livres sont en vente à l'office de Tourisme de St Raphaël et dans les bonnes librairies.
Parcours de visite pour quelques Villas de BOULOURIS,
Vers le classement de Sites Patrimoniaux Remarquables
"Au titre de la « Loi Création Architecture et Patrimoine », Saint-Raphaël a lancé une grande étude en vue d’obtenir le classement d’un ou plusieurs « Sites Patrimoniaux Remarquables » sur son territoire. Après avoir renforcé la protection de 189 villas Belle Epoque et leurs jardins, la Ville a édicté des prescriptions réglementaires garantissant la préservation de 20 autres propriétés. Cette protection a été élargie, par quartier, à des îlots caractéristiques de l’architecture et du patrimoine raphaëlois (listes consultables au service Urbanisme). Une démarche dans laquelle l’AVBE s’implique totalement."
Depuis la parution de cet article M. Hervé Couffin et l'AVBE, viennent de mettre en ligne un site remarquable sur St Raphael à la Belle Epoque, les personalités, etc... je vous invite à le consulter:
Gérard Tautil vient de publier aux éditions l'Harmattan un petit dictionnaire de 160 pages.
Var Matin - 20/07 - Estelle Hottois
Quelques extraits de ce dictionnaire
l'Ile d'Or : une grande satisfaction, Gérard Tautil reprend une hypothèse sur l'origine de la Tour que nous avons évoqué avec Anne-Marie Guillot dans notre article
Hypothèse qui avait été relayé par Var Matin - Nicolas Pascal
...et pour commander ce dictionnaire, version papier ou numérique.
L’agence Estérel Côte d’Azur vient d'élaborer cette première édition d’un guide 100% dédié aux itinéraires de randonnées, VTT, vélo et trails dans la destination Estérel Côte d’Azur.
« Sentiers d’ici » vous présente 50 itinéraires touristiques du territoire.
Dans ce guide qui compte 108 pages, vous trouverez 50 circuits :
• 30 circuits de randonnées
• 10 circuits de VTT
• 6 circuits vélo
• 4 circuits trail
Pour chaque itinéraire figure :
Une carte avec tracé du parcours représenté, les détails techniques (dénivelé, niveau, durée, etc.), le descriptif du parcours ainsi que des photos.
3 exemples de circuits de randonnées pédestres.
2 exemples de circuits VTT
Exemple de circuit Vélo
Sommaire des
randonnées
Ce guide est en vente pour 2,50 €, au supermarché de Cap Esterel.
Nous félicitons Aurore Laroche, et sa très dynamique équipe de l'Agence Esterel Côte Azur, pour l'élaboration de ce dossier de randonnées.