NON au déplacement du menhir des Veyssières
Publié le 8 Avril 2025
La Ville de Saint Raphael a mis en ligne sur FACEBOOK une consultation citoyenne pour proposer le déplacement du menhir du rond-point des Veyssières.
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Comme de très nombreux habitants de Saint-Raphaël, Agay et Valescure, nous vous invitons à voter NON au déplacement et NON à ce futur projet immobilier.
copie de VAR MATIN - 04/04/2025
Cette Varoise s'oppose au déménagement d'un menhir à Saint-Raphaël
Cette historienne compte mobiliser contre le projet de déplacement d’un menhir vers le musée archéologique.
G. P. Publié le 04/04/2025 à 07:08, mis à jour le 04/04/2025 à 07:08
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L’historienne locale Laurence Lassalle. Photo G. P.
Dimanche, de 10h à 18h, Laurence Lassalle sera à côté du rond-point des Veyssières. Là, cette Raphaëloise qui exerce en tant que guide culturel et historienne locale sensibilisera le public au sort de l’un des cinq menhirs implantés ici à la préhistoire: celui qui est connu comme "le menhir baladeur". "Il est classé aux monuments historiques depuis 1938, explique-t-elle. Son emplacement actuel (car il a été retrouvé un peu plus loin et a été déplacé ici, Ndlr) a été choisi dans le but de signaler l’importance du territoire pour les hommes et femmes du Néolithique".
Laurence Lassalle estime que cet élément doit être mis en valeur sur place et ne doit pas être déplacé. Un sentiment qui, selon elle, est assez largement partagé "chez les Raphaëlois qui ont à cœur de préserver le patrimoine". Elle compte en réunir plusieurs dimanche pour se faire entendre. "Le terrain sur lequel est situé le menhir a fait l’objet d’un permis d’aménager de 14 lots, ajoute-t-elle. Des prescriptions particulières ont été notifiées par l’architecte des bâtiments de France pour la préservation et la mise en valeur du monument in situ, au sein du projet architectural. D’après le plan d’aménagement, le menhir ne se situe pas sur l’emprise des constructions. Il ne gêne en rien l’implantation des bâtiments".
"Une démarche scientifique" qui sera tranchée par la DRAC
Si cette historienne monte au créneau, c’est parce qu’elle est en désaccord avec le projet de la municipalité qui entend déplacer ce menhir vers le musée archéologique de la ville afin de le préserver d’éventuelles dégradations et de le mettre en valeur, tout comme cela a été fait avec un autre menhir retrouvé localement et qui a la particularité d’être gravé (il est connu comme "le menhir au serpent"). Cette décision a d’ailleurs été votée à l’unanimité lors du conseil municipal du 6 mars. "Il faut garder à l’esprit que la délibération avait pour seul objet d’autoriser le maire à signer le dossier de demande d’autorisation du déplacement auprès de la Direction régionale des affaires culturelles, insiste Jean-Albert Chieze, le directeur de cabinet de Frédéric Masquelier. Si la DRAC valide le projet, il se fera. Si elle ne le valide pas, il ne se fera pas. C’est aussi simple que cela. Actuellement, les services travaillent à l’élaboration du dossier qui n’a pas encore été déposé. L’éventuel déplacement du menhir vers le musée relève d’un projet scientifique et culturel qui vise à mettre en valeur et surtout à expliquer aux visiteurs et à la population l’importance de ces éléments dans notre histoire. Cela se pratique dans beaucoup de musées merveilleux à travers le monde. L’idée n’est pas d’enlever la totalité des éléments archéologiques de leurs sites originels pour les enfermer. Les seuls menhirs concernés sont ceux qui ont déjà été déplacés dans un passé plus récent par nos aïeux. Enfin, la rumeur selon laquelle nous projetons de déplacer le menhir pour faire de la place à un projet immobilier est infondée. Il existe effectivement un projet dans le secteur. Mais il a d’ores et déjà été validé par l’Architecte des Bâtiments de France au début du mois de février. Il pourra donc se faire, avec ou sans le déplacement du menhir. Les deux dossiers n’ont absolument rien à voir".